Bel arbre, je viens effacer
Ces noms gravés sur ton écorce,
Qui par un amoureux divorce
Se reprennent pour se laisser.
Ne parle plus d'Éléonore ;
Rejette ces chiffres menteurs ;
Le temps a désuni les cœurs
Que ton écorce unit encore.
Extrait de:
Poésies érotiques (1778) Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012